3 – L’ATTAQUE DU 20 AOÛT
– L’attaque française démarre à 04h40 par un tir de barrage roulant complété par un barrage donné par les canons de 75 contre les premières lignes allemandes. Comme pour l’automne 1916, l’infanterie progresse de façon minutieusement chronométrée avec l’Artillerie. L’infanterie doit avancer également par étapes échelonnées et de façon méthodique. Chaque division lance d’abord 2 Régiments sur 3 ou 4 et en maintient 1 ou 2 en réserve pour les phases suivantes. Ensuite, les commandants de régiments lancent d’abord 1 bataillon en tête, le quel lance 1 compagnie en tête, suivie des deux autres. Le même schéma se répète pour chaque section au sein desquels opèrent des groupes autonomes de soldats diversement spécialisées (mitrailleurs légers, grenadiers).
– Aussi, des groupes de servants de canons légers M 37, ou de pièces de montagne, peuvent suivre les vagues d’assaut afin de réduire les Continuer à lire … « Verdun 1917 : exemple de reconquête par le feu (seconde partie) »