– Considérée comme l’aboutissement tactique et technique des troupes australiennes, la victoire du Mont de Saint-Quentin s’inscrit d’abord dans une phase opérationnelle qui suit la victorieuse offensive du 8 août. Tout d’abord, dès le 11 août, Ferdinand Foch demande à Haig de poursuivre son offensive en direction de Péronne et Chaulnes afin de franchir le bras supérieur de la Somme, en vue de bondir par la suite sur la « Ligne Hindenburg » (« Siegfried Stellung » pour les Allemands). Pendant ce temps, les forces françaises attaqueront depuis le cours de l’Oise en direction de Laon et Saint-Quentin (Offensive du 17-20 août).
– Malgré la prime colère de Henry Rawlinson (commandant de la Fourth Army) qui estime que « Foch n’est pas censé commander à l’Armée britannique » (1), Douglas Haig se montre coopératif et accepte de lancer une série d’offensive pour dégager directement le Pas de Calais et la Picardie. A la Fourth Army, il ordonne d’atteindre le bras supérieur de la Somme qui forme le dernier obstacle naturel avant le Canal du Nord. Simultanément, la Third Army de Sir Julian Byng attaquera à l’est d’Arras en direction de Bapaume et de La Bassée.
– John Monash, le talentueux et efficace commandant de Continuer à lire … « La victoire du Mont de Saint-Quentin et la libération de Péronne (31 août – 1er sept. 1918) »