Après la conquête de Cherbourg, Omar Bradley décide de passer à la phase suivante de la conquête de la Normandie : saisir la route Saint-Lô – Périers, avant de prendre Saint-Lô, clé de voûte qui permettra de s’enfoncer vers le centre de la Normandie. Mais les généraux américains vont se montrer particulièrement optimistes. En effet, ils vont découvrir à leurs dépens que les Allemands ont transformé le bocage du Cotentin en une véritable forteresse. Par conséquent, la First US Army va être contrainte de mener une guerre d’usure épuisante, avec une nette dimension poliorcétique mais dans une nature cloisonnée. Les Allemands vont ainsi se montrer particulièrement savants et coriaces, tenant la dragée haute à la machine de guerre américaine. Seulement, l’épuisement des forces de la 7. Armee, couplé à la capacité d’adaptation des américains auront raison de la « forteresse » du bocage.
1 – LA PUISSANCE DE FEU AMÉRICAINE « NEUTRALISÉE »
Le plan d’Omar N. Bradley n’est pas original. Il s’agit d’une série de puissants engagements d’infanterie contre la longueur du front du LXXXIV. Armee-Korps (Dietrich von Cholditz), avec appui des chars, de l’artillerie et de l’aviation tactique du XIX US Tactical Air Force (Elwood R. « Pete » Quesada). Nouvellement engagé, le VIII US Corps de Troy H. Middleton doit faire sauter le verrou représenté par La Haye-du-Puits, avant de progresser vers Lessay. Middleton engage 3
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