Cent ans de Caporetto – Partie 2

Plusieurs facteurs peuvent expliquer le spectaculaire succès allemand du 24 août. Premièrement, l’emploi des troupes spécialement formées au combat en montagne et la transposition des tactiques d’infiltration déjà utilisées en France et en Russie qui vont totalement surprendre le commandement italien et déboucher sur une bataille de mouvement à une altitude élevée. Mais celui-ci n’est pas exempt de tout reproche, loin de là, ayant complètement négligé l’aspect défensif, d’autant que ses troupes sont déjà fatiguées.

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2 – PLANS, OBJECTIFS ET TACTIQUES

A – LE PLAN AUSTRO-ALLEMAND : DES OBJECTIFS AU DEPART RELATIVEMENT LIMITES 
– Dans les plans dressés par Ludendorff et Otto von Below, il est prévu de sécuriser la position du Heeres-Gruppe « Borojevic » (1. et 2. Isonzo-Armeen) sur les plateaux de Bainsizza et du Corso. L’offensive offensive principale sur l’Isonzo est donc confiée à la XIV. Armee austro-allemande. Mais des offensives de soutien auront lieu sur la partie orientale du front des Alpes. Ainsi, le Heeres-Gruppe « Tirol » commandé par le Feldmarschall Franz Conrad von Hötzendorff, dont le front dessine un angle obtus à cheval sur le sud du Trentin et le sud de la Carinthie, doit exercer une pression afin de retenir la 4° Armata. Ainsi la 11. Armee (Geneneral-Oberst Viktor von Scheuchenstül) doit attaquer en direction d’Asiago, Feltre, Agordo et Bellune. De son côté, la 10. Armee (Gen.Ob. Alexander Freiherr von Krobatin) doit surgir des sommets carniques et pressurer le centre du dispositif italien en attaquant sur la ligne Moggia – Pieve. Enfin, tout à gauche (sud) du dispositif austro-allemand, près de la Méditerranée, la 2. Isonzo-Armee (Gen.Ob. Wenzel von Wurm) doit attaquer l’ouest du Carso pour reprendre notamment Montefalcone sur le littoral. Mais comme l’explique Mario Morselli, ce développement de l’offensive sur plusieurs axes va faire perdre de la cohérence et de la coordination au plan initial, notamment à la fin du mois d’octobre.

– Venons-en à présent à l’attaque principale. Dans la première phase, l’objectif principal est d’atteindre la ligne Korada – Cividale afin de forcer les Italiens à se retirer le long de l’Isonzo et d’abandonner leurs positions sur le Carso et au sud. Mais à la fin septembre, Otto von Below décide de repousser les italiens derrière la rive droite du Tagliamento. Si l’on fait abstraction des montagnes et des vallées, le plan du général allemand n’est pas frappant d’originalité. Rompu aux manœuvres d’enveloppement sur le Front russe, von Below prévoit d’effectuer un mouvement en tenaille. Sur la gauche (pince sud), le k.u.k* I Korps d’Alfred Krauss a pour mission d’attaquer depuis le Bassin du Plezzo en direction de la Vallée de l’Isonzo et de la ville de Caporetto (aujourd’hui Kobarid).. Sur la gauche (pince nord-est), les III. Kaiserliche-Bayerische-Korps (H. von Stein), LI. Korps (A. von Berrer) et k.u.k XV Korps (Karl Scotti) doivent attaquer depuis la tête de pont de Tolmino qui domine la Vallée de l’Isonzo et s’emparer du Monte Nero et avancer vers Caporeto. Cette ville aussitôt prise, le III. KBK (avec l’Alpenkorps) doit obliquer vers le sud et prendre d’assaut le Monte Matajur (ou Monte Re/Baba). Sitôt cet obstacle abattu, les Allemands doivent attaquer le Val Natisone afin de prendre Cividale. Caporeto est le schwerpunkt du 24 octobre puisque la ville est située derrière la troisième ligne de défense de la 2° Armata de Capello. Sa chute conduirait à la dislocation d’une majeure partie du dispositif ennemi. Les deux autres Corps qui doivent attaquer depuis la tête de pont de Tolmino doivent compléter l’assaut frontal en faisant tomber les Monti Jeza et Kolovrat avant de descendre par la vallée du Jurio afin de piéger les Italiens positionnés sur le Plateau de Biansizza.

– Enfin, dans la seconde phase, les troupes austro-allemandes doivent avancer rapidement sur le Taglimento et prendre Cividale, en débordant le flanc gauche italien pour forcer Luigi Capello à se retirer complètement pour ne pas se retrouver encerclé.

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B – LES MÉTHODES DES STURMTRUPPEN PRENNENT DE L’ALTITUDE 

– Souvenons-nous. Le 1er septembre septembre 1917, le redoutable Général saxon Oskar von Hutier (cousin par alliance de Ludendorff) inflige une très lourde défaire à l’Armée russe à Riga. Ayant perfectionné l’emploi des Sturmtruppen au combat, il combine leurs attaques avec un violent tir de barrage minutieusement préparé et chronométré par son spécialiste de la question, l’Oberst Georg Bruchmüller. Le succès foudroyant de von Hutier qui permet aux Allemands de dégager la Lettonie fait très vite école à l’OHL. Admiratif, Ludendorff décide de transposer les méthodes de Riga sur le front des Alpes. Ainsi, l’offensive prévue pour le 24 octobre s’effectuera sur un schéma identique à peu de choses près à celle de von Hutier. Ludendorff et von Below misent alors sur la surprise, la puissance de feu de leur artillerie et l’infiltration.

– Comme pour l’offensive de Riga, les Allemands planifient un tir d’artillerie soigneusement planifié et chronométré. Mais en l’absence de reconnaissance aérienne, les secteur à bombarder doivent être définis suivant les renseignements autrichiens déjà existants ou l’observation visuelle au moyen de jumelles et de télémètres, puis par des calculs mathématiques complexes. Et suivant le plan de feu défini, chaque chef de batterie doit donc connaître sa cible au mieux afin de permettre une coordination des tirs optimale. Et prenant encore exemple sur Riga, Otto von Below prévoit un bombardement bref (soit quelques heures à la différence des déluges de feu préparatoire de plusieurs heures) mais intense et massivement concentré sur les secteurs prévus pour la percée des troupes de montagne. Les Allemands prévoient également d’opérer des tirs d’obus au gaz afin de semer la confusion dans les rangs italiens. Enfin, les Sturmtruppen et bataillons de Montagne doivent avancer derrière le tir de barrage selon un rythme parfaitement chronométré. Et outre les premières lignes, les artilleurs austro-allemands (avec les canons lourds) doivent cibler les postes et centres de commandement afin de disloquer davantage la structure du dispositif italien. Sauf que, contrairement à Riga, cette belle planification a un défaut. En effet, comme le signale l’historien italien Mario Morselli, Otto von Below se montre très critique quant aux compétences des artilleurs austro-hongrois. En effet, si leurs homologues allemands ont gagné en qualité et en savoir-faire, ce n’est pas le cas pour les austro-hongrois qui n’ont pas eu les moyens d’acquérir de nouvelles compétences. Du coup, la planification de tir allemande est beaucoup plus sophistiquée et son apprentissage ne peut se faire en quelques semaines, le délai nécessaire pour préparer l’offensive (1). N’en déplaise à von Below, si ses artilleurs sont aguerris à l’emploi des nouvelles techniques, il faudra compter sur les méthodes plus rudimentaires des Austro-Hongrois. Toutefois, l’apport allemand permet aux troupes de la Triplice de réduire nettement le désavantage numérique en pièces d’artillerie. Celles-ci passent en effet d’environ 1 800 à 3 300, sans compter les 650 mortiers et Minenwerfern. La XIV. Armee compte à elle-seule 1 600 canons et obusiers, ainsi que 300 mortiers de tranchées. En revanche, les Italiens conservent l’avantage avec 3 700 pièces d’artillerie et

– Bien entendu, l’autre actrice principale du plan offensif de von Below reste l’Infanterie d’assaut qui s’est spécialement entraînée à franchir les cols et à attaquer à flanc de montagne. Bien loin de l’attaque en vagues qui primait en 1914, la tactique des Sturmtruppen et des unités de montagne fait la part belle à l’emploi de colonnes souples, dotées d’armes collectives, qui progressent dans le dispositif italien sans attendre les renforts et sans se soucier de leurs flancs. Comme ce fut le cas en Lettonie, les troupes ennemies peuvent être en supériorité numérique mais la progression des troupes d’assaut permet de déborder les unités ennemies et de couper leurs communications. Cette fois, les Allemands peuvent s’appuyer sur le savoir-faire des Austro-Hongrois. En effet, bien qu’utilisant des tactiques peut-être moins perfectionnées, les troupes de l’Empire Habsbourg ont activement pratiqué les contre-attaques brutales contre les positions italiennes (avec lance-flammes et même des masses d’armes), dans des engagements visant à reprendre des positions. Et bien souvent avec succès.

C –  DES UNITÉS ADAPTÉES

– Depuis 1914, les Allemands n’ont eu de cesse de perfectionner l’emploi de leurs formations spécialisés dans les assauts contre les positions ennemies. D’abord cantonnés à un rôle de contre-attaque et de harcèlement, les Sturmtruppen acquièrent dès 1916 un savoir-faire qui leur confère de sérieuses capacités offensives, avec une spécialisation dans l’infiltration du dispositif ennemi. A tel point que dès la fin de 1916, Erich Ludendorff ordonne de former davantage de Sturm-Bataillonen à l’échelon divisionnaire, avant de former des divisions clairement spécialisées à des attaques rapides, brutales mais « fluides » et combinées avec le feu de l’Artillerie.

– C’est au regard de cette dernière exigence qu’a été formé l’Alpenkorps du Generalmajor Ludwig von Tutschek*, qui va se tailler la belle part de gloire dans l’assaut sur Caporetto, même si elle n’est pas la seule formation de montagne engagée. Le terme « Korps » est impropre puisque l’unité est en fait une division d’élite formée sur un schéma de 2 Brigades d’infanterie de montagne comptant chacune à 2 régiments. Et chaque régiment  comprend 3 Bataillons de chasseurs. En raison de son recrutement géographique et sociologique, l’Alpenkorps est composé d’une dominance de soldats Bavarois, avec 7 Bataillonen sur 12, 6 étant intégrés dans la Bayersiche-Jäger-Brigade Nr. 1 (Bayerische-Jäger-Regiment Nr. 1  et Bayerishe-Infanterie-Leib-Regiment**). Le second régiment est une formation d’élite de l’Armée Royale de Bavière, à encadrement aristocrate (son 3e Bataillon est commandé par le Prince Heinrich de Bavière). A l’inverse, la Jäger-Brigade Nr. 2 est plus mixte quant aux composantes culturelles et confessionnelles du Reich. En effet, on y trouve – outre 1 bataillon de Bavarois – 2 Bataillons du Hanovre, 1 de Prusse, 1 de Bade et 1 du Mecklembourg. Venus des régions de plaines et de plus faible altitude, leurs soldats ont reçu un entraînement tout aussi poussé que leurs camarades bavarois. Il est intéressant de constater que l’Alpenkorps reprend le schéma divisionnaire offensif de 1914 qu’il conservera jusqu’à la fin de la guerre pour des raisons tactiques évidentes. A l’inverse, dès 1915, les divisions d’infanterie (notamment à l’Ouest) abandonnent la Brigade pour rendre les Régiments plus autonomes pour les combats défensifs. Ensuite, la division dispose de ses propres unités de mitrailleurs (Maschinen-Gewehr-Abteilung Nr. 4 et 9 sections de Gebirgs-Maschinengewehr), d’une artillerie très correcte (2 Groupes d’Artillerie de Montagne, 2 d’Artillerie à pied et 2 d’Artillerie de campagne) avec 48 pièces (canons de 7.7 cm et 10 cm ; obusiers de 10.5 cm), de 2 sections de Minenwerfern (lance-grenades de tranchées), de 1 Bataillon de Pioniere, de son propre service de santé (ce qui accroît son autonomie), ainsi que des services nécessaires d’intendance et de logistique.

– Conçu spécialement comme une formation d’élite à forte capacité offensive dans un environnement difficile, l’Alpenkorps se caractérise par un emploi des forces et un équipement spécifiques. Ainsi, dès 1915, durant son apprentissage dans les Vosges (Hartmannswillerskopf), il reprend les méthodes d’attaques brutales et rapides des Sturmtruppen contre les positions françaises. Ensuite, comme l’explique le Général Laparra, la division améliore la coopération interarmes entre ses différents combattants (notamment entre chasseurs et mitrailleurs), gagnant ainsi en autonomie de même qu’en mouvement. Ainsi, des petits groupes de soldats combinés attaquent les positions ennemies en cherchant à percer dans la profondeur du dispositif de l’ennemi, ce qui créera panique et confusion qui contribueront à disloquer sa défense. Après son apprentissage dans les Vosges, l’Alpenkorps se distingue en Serbie sous le commandement d’Otto von Below (subordonné à August von Mackensen). A l’été 1916, l’Alpenkorps est engagé à Verdun dans les attaques contre le secteur du Fort de Souville mais se retrouve empêtrés dans des combats d’attrition.  En septembre 1916, on le retrouve en Roumanie où il démontre ses qualités offensives. Laissons ici la parole à Benoît Lemay, biographe d’Ewin Rommel, alors jeune officier de  l’unité : « Rommel et sa compagnie sont vite engagés dans les Carpates afin de forcer des cols. Il forme alors des groupes de combattants comptant des tirailleurs et un mitrailleur. Le jeune lieutenant se fait une spécialité d’infiltrer les lignes adverses pour mieux surprendre les Roumains. Il joue aussi sur la complémentarité entre mitrailleurs et tirailleurs. Les premiers étant chargés de poursuivre et de repousser les possibles contre-attaques, pendant que les premiers percent les positions avant de progresser dans le dispositif roumain. Rommel et ses hommes se distinguent ainsi au début janvier 1917 à Gagesti dans la Vallée de la Putna en capturant 360 soldats roumains surpris en plein sommeil. Les Allemands n’accusant aucune perte.  (2)»

– Pour répondre aux conditions du combat en montagne, l’Alpenkorps se distingue également par des équipements propres au combat en montagne (cordées, skis, chaussures spéciales et tenues adaptées) et par son armement collectif adapté à l’offensive (mitrailleuses MG 08.15, lance-flammes et armes individuelles spéciales). Enfin, suivant l’exemple de l’Alpenkorps et pour répondre à l’appel des Austro-Hongrois sur le front italien, les Allemands créent 6 autres divisions pour le combat en montagne (Jäger-Division, 5. ID, 12. ID, 26. ID, 117. ID, 195. ID et 8. Bayerische-Reserve-Division).

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D – FAILLITE DE LA DÉFENSE ITALIENNE

– Si le savoir-faire allemand est pour quelque-chose dans le succès de Caporetto, le commandement italien y est pour beaucoup. Et ce n’est pas faute d’être prévenu. Comme l’explique John Farina sur son site, près la Onzième bataille de l’Isonzo Renseignement du Regio Escercito soupçonne vite les Austro-Hongrois de vouloir lancer une contre-attaque. Mais ni le Renseignement ni le Commando Supremo ne s’attendent à une contre-attaque du type « allemand », eux qui sont habitués avoir les troupes austro-hongroises à lancer des contre-attaques pour reprendre des effectifs plus localisés (3). C’est sur ce postulat qu’au début du mois d’octobre, les généraux italiens estiment qu’une contre-attaque sur le Tolmino est impossible. En revanche, ils penchent plutôt pour une attaque afin de reprendre le Plateau de Bainsizza (4). Le réveil va être particulièrement douloureux…

– Mais il faut également tenir compte des fautes tactiques imputables à la conduite des opérations depuis 1915. En effet, les Italiens lancent des offensives coûteuses sur les positions austro-hongroises. Mais depuis le QG d’Udine, Luigi Cadorna et son état-major ne réfléchissent absolument pas à la manière de consolider les conquêtes et améliorer les techniques d’attaque. Du coup, l’armée italienne conquiert des portions de terrain mais se montre difficilement capable de tenir le terrain à cause de la mauvaise préparation défensive. Ainsi, contrairement aux Français et aux Britanniques qui mettent au point des procédés défensifs ou de consolidation qui atteignent leur point de maturité en cette année 1917, les Italiens ne font rien de tel, se contentant de tenir le terrain et d’aménager des tranchées (5). La rigidité du commandement et des tactiques italiennes a aussi sa part. En effet, Cadorna et ses subordonnés qui utilisent les attaques par vagues ne voient pas que la défense élastique des Austro-Hongrois s’avère efficace quand il s’agit de reprendre des positions perdues. Au lieu de cela, les soldats italiens s’épuisent – plus courageusement qu’on le dit d’ailleurs – dans des attaques stériles ce qui nuit à leur moral et à leur combativité, bien entendu. Du coup, cette cécité intellectuelle rend l’état-major de Cadorna, tout comme les commandants d’armées et de corps, incapables d’envisager une attaque par infiltrations (6).

– Suivant les rapports sous-estimant la préparation ennemie et la défaillance tactique, le Général Luigi Capello adopte un plan défensif inadéquat, même si Cadorna a donné l’ordre à ses subordonnés de déployer ses troupes dans cette optique dès le 18 septembre. L’ordre est réitéré le 10. Sauf que si Capello porte la responsabilité de l’échec défensif, Cadorna y est pour beaucoup. Dans son incompétence, il omet de détailler son plan, donnant ainsi une grande latitude à ses officiers qui ne savent pas trop quoi faire. Par conséquent, la 2e Armata de Capello se déploie sur un schéma plus offensif que défensif. Les première, seconde et troisième lignes sont donc rapprochées et manquent donc de profondeur. De plus, l’Artillerie italienne est dangereusement rapprochée de la ligne de front. Pire encore, le gros des troupes italiennes est positionné à proximité de la première ligne de défense, laissant ainsi peu de réserves tactiques à l’arrière et des portions entières de la seconde et de la troisième ligne presque inoccupées. L’exemple le plus frappant est celui de la protection de la grand-route qui relie la tête de pont de Tolmino à Caporetto en longeant la rive droite de l’Isonzo (7). Alors que le secteur s’avère être un objectif sensible des Allemands, il n’est protégé que par 2 Compagnies du 208° Reggimento (Volzana – première ligne) et 1 seule section du 147° Reggimento (Osteria – seconde ligne).

– Enfin, quant aux réserves, celles-ci ne sont composées que de brigades d’infanterie SANS leur propre artillerie. Par conséquent, en cas de percée réussie des trois lignes de défense, l’ennemi ne rencontrera qu’une faible opposition (8). Et on le voit, la mission des troupes d’assaut austro-allemandes va être facilité par Capello lui-même.

* (1864-1937) Il était jusqu’au 5 septembre 1917, commandant de la 1. Jäger-Brigade de la division. Il succède ainsi à Konrad Krafft von Dellmensingen.
** En traduction : Régiment d’Infanterie des Gardes du Corps de Bavière

 


(1) MORSELLI M. : « Caporetto. Defeat or Victory », Routledge Publishing, 2007
(2) LEMAY B. : « Erwin Rommel », Perrin, 2009
(2) Voir ici : http://www.worldwar1.com/itafront/caporetto.htm
(3) Ibid.
(4) Ibid.
(5) Ibid.
(6) Ibid.
(7) Ibid.

 

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