– Paradoxe de l’histoire militaire de la Grande Guerre, l’offensive britannique d’Arras qui s’étend sur plusieurs mois reste encore occultée par l’un de ses seuls succès offensifs, soit la prise de la Crête de Vimy. Initialement, l’offensive d’Arras doit se développer sur une ligne de 18 km, de Vimy au nord à Neuville-Vitasse au sud. Mais comme pour nombre d’offensives britanniques de 1916-1917, la bataille d’Arras va se caractériser par un enchaînement d’attaques localisées, avec des succès au début (Vimy), suivis presque immédiatement d’ échecs (Bullecourt) qui mettront fin aux rêves de percée décisive des généraux du BEF.
– Comme dit dans un article précédent, le plan offensif allié pour le printemps 1917, retravaillé par Nivelle et accepté de plus ou moins bon gré par la britanniques comporte une offensive principale (Aisne) qui sera menée par l’Armée française, ainsi qu’une offensive de soutien effectuée par les Britanniques contre le saillant constitué par l’Ancre et Scarpe (Nord de la France). Le Plan de Haig consiste à lancer une attaque convergente, avec la Fifth Army (Hubert Gough) sur l’Ancre et la Third Army (Edmund Allenby) depuis le nord-ouest (Arras). Les Britanniques alignent en tout 14 divisions dont 2 Australiennes, ainsi qu’une forte artillerie et quelques dizaines de chars. L’attaque contre le Front d’Arras comporte également la prise de la Crête de Vimy qui revient au
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