« Michael » : l’Archange pour l’offensive de la dernière chance – Cinquième partie

POUR ARRÊTER LUDENDORFF, PASSONS PAR DOULLENS

 Durant les journées des 23, 24 et 25 mars, les états-majors et cabinets parisiens et londoniens ont de quoi se faire peur. Il semble impossible d’enrayer l’offensive allemande et les Alliés commencent à envisager le pire scénario qu’il soit : la séparation des armées françaises et britanniques. Pétain et Haig vont notamment envisager des plans pour limiter la casse mais qui impliquent un repli britannique vers le nord en laissant la Basse Vallée de la Somme et Amiens sous la menace des Sturm-Truppen. Mais l’offensive allemande va commencer à s’essouffler et les Alliés vont enfin prendre une décision qui déterminera la conduite de la guerre. Une décision prise entre les murs austères de la Mairie de Doullens, par un temps gris et encore lourd de menaces.

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1 – MAIS OU VONT-ILS S’ARRÊTER ?

– Von Below fait bombarder Bapaume durant la matinée. Byng décide alors d’évacuer la ville en fin de matinée, faisant ainsi pivoter son armée sur sa gauche, même si les VI et XVII Corps se retrouvent légèrement derrière leurs positions du 21 mars. Mais l’aile droite du V Corps a déjà dû se retirer de 27 km. Du coup, la ligne de front s’ancre entre Curlu (sur la Somme), Bazentin et le Bois Haut (ou Highwood), deux lieux dits ayant fait parler d’eux durant l’été 1916. Elle consiste alors un ensemble irrégulier de trous individuels et de tranchées improvisées. Mais pour la tenir, Byng et Gough n’ont que des Tommys exténués, affamés et démoralisés. Heureusement, les Britanniques bénéficient d’un répit. En trois jours, l’avance allemande a été considérable au regard du tracé de la ligne de front d’avant le 21 mars. Mais les Sturm-Truppen sont épuisées et la logistique, comme l’artillerie ne suivent pas en raison du manque de camions et même parfois de chevaux. Et pire pour les Généraux allemands, les Britanniques leur ont laissé – sans le savoir – un cadeau empoisonné : leurs dépôts de nourriture. En effet, les soldats allemands qui attaquent avec le ventre creux (encore que les Sturm-Truppen sont mieux nourris que leurs camarades des autres divisions… c’est dire) tombent sur les dépôts de nourriture bien garnis des britanniques, avec pain, viande en conserve, légumes, charcuteries, bière et alcools. Et ce que Ludendorff et ses généraux subordonnés n’ont pas prévu dans leur plan se produit : poussés par la faim, leurs soldats pillent les entrepôts, se goinfrent et se saoulent. Plusieurs cas d’indiscipline et des bagarres, dus à l’ivresse, sont même répertoriés. Et pendant ce temps, l’avance piétine, ce qui permet aux Britanniques de s’établir sur de nouvelles lignes, fragiles certes. Les commandants allemands doivent prendre des mesures pour éviter que le pillage des dépôts britanniques ne tourne à l’anarchie. Si bien que l’OHL sera obligée de promulguer des ordres instituant un partage équitable du butin entre compagnies, bataillons et régiments (1).

– Mais ces ordres ne seront que très partiellement respectés et les soldats qui mettent les premiers la main sur de la nourriture, s’approprient le butin sans en référer à la hiérarchie. Mais contrairement à ce que l’on peut penser, ce phénomène n’est pas nouveau, puisqu’il s’est déjà produit lors de la Bataille de Caporetto, au sein de la XIV. Armee (justement commandée par Otto von Below), comme dans les unités austro-hongroises. En effet, les soldats allemands et leurs alliés avaient mis la main sur des dépôts italiens, avec charcuteries, vins et Grappa (2). Les résultats furent les mêmes qu’en Picardie. Toutefois, la découverte de ses dépôts de nourriture a un effet moral néfaste sur les soldats allemands. En effet, ils découvrent que la propagande impériale leur a menti. Si les U-Boote étaient censés avoir affamé l’Angleterre depuis plus d’un an, alors pourquoi les Tommys disposent-ils de nourriture à profusion ? Pour des soldats qui sont mal nourris depuis 1915 et qui voient leur famille souffrir du blocus allié, la confiance envers les supérieurs et les politiciens de Berlin est sévèrement ébranlée. Et cela n’ira pas en s’arrangeant pendant les mois qui vont suivre…

– Mais pour l’heure, si les soldats allemands s’empiffrent en se fichant éperdument de la colère des galonnés, au QG de Haig à Montreuil, l’ambiance n’est guère à la fête. Les rapports qui tombent sont tous aussi alarmants les uns que les autres. Le 24 mars au soir, Haig doit se faire une raison : les Allemands sont sur le point de rompre la jointure entre l’aile droite du BEF (Gough) et l’aile gauche française (Pellé et Humbert). Une nouvelle attaque allemande en force pourrait tout simplement couper les deux armées l’une de l’autre. Dans ses Mémoires, Douglas Haig couchera quand même (et sans vergogne) que « l’arrière-garde britannique » se comportait très bien, vantant même l’héroïque comportement des 31st, Guards, 3rd, 40th et 17th Divisions. Tout soldat français normalement constitué et témoin des événements, aurait pu rire jaune. Tard dans la soirée, Haig dîne avec Byng à qui il laisse le simple ordre de « tenir coûte que coûte ». Voilà le vainqueur de Vimy prévenu.

– Sur place, la situation est toujours critique. Les Battalions britanniques se retirent vers Amiens et Montdidier dans une complète pagaille. Les routes sont encombrées de camions, de voitures et de convois hippomobiles. Heureusement que pour les troupes de Gough, l’artillerie allemande connaisse des problèmes de mobilité, car sinon les artilleurs de von Below, von der Marwitz et von Hutier avaient de quoi causer un véritable carnage. Et heureusement pour les Britanniques, Pétain consent néanmoins à fournir l’aide de 2 300 appareils (notamment des chasseurs) pour permettre au Royal Flying Corps – qui donne à fond – d’empêcher les Luftsstreitskräfte d’obtenir une complète maîtrise du ciel, d’autant que plusieurs escadrilles s’en prennent impunément aux convois (). C’est aussi durant cette partie de la campagne que le « Fleugende-Zirkus » (le « Cirque volant » – soit la « Jasta 1 ») de Manfred von Richthofen alimente son tableau de chasse.

– Au sol, la jointure entre l’aile droite de Gough et Humbert n’est tenue que par la 54th Brigade, des survivants de la 18th (Eastern) Division qui n’ont pu rassembler que l’équivalent d’une brigade, ainsi que des régiments français du Ve Corps. Du coup, les Britanniques se retirent sur le Mont du Grandu, tout au sud du dispositif de la Fifth Army. Sauf que la tenue du secteur est assurée par des unités de la IIIe Armée française d’Humbert, avec canons de campagne et mitrailleuses. Et malheureusement, les Français prennent les Britanniques en retraite pour des Allemands (le manque de renseignements n’aidant pas) et déclenchent un tir ami. Du coup, les Anglais se retirent à l’ouest du Mont du Grandu.

– Le 24 mars, les Alliés reculent toujours. Julian Byng doit céder Combles et Bouchavesnes à von Below, tandis que Gough lâche le front Somme et donc, les arpents de terre conquis dans le sang en juillet 1916. Haig se rend alors à Dury pour rencontrer Philippe Pétain et s’épancher en propos alarmistes. « Précis le sec » réplique à l’Ecossais qu’il est bien conscient que l’Armée britannique est au bord de la catastrophe mais qu’il s’attend clairement à ce que la principale offensive allemande ait lieu en Champagne. Mais Pétain se retrouve dans une position des plus inconfortables : doit-il conserver la jointure entre Gough et Humbert à tout prix ? Ou doit-il abandonner la rive droite de la Somme et l’Oise afin de protéger Paris et maintenir un front solide entre Soissons et Reims ? Pas simple, d’autant que Poincaré et Clemenceau ne veulent pas voir les Allemands menacer Paris.

– Le 25, à la grande rage de Haig, Pétain l’informe que l’Armée français se prépare à reculer sur Beauvais afin de protéger Paris. Haig câble alors l’information au War Office pour réclamer la tenue d’une Conférence interalliée en toute urgence. Haig qui, durant la Bataille de Passchendaele, passait par-dessus la tête du War Office (avec la complicité plus ou moins tacite de William Robertson) en lui communiquant des informations lacunaires et faussées, en appelle maintenant au Gouvernement de Londres pour sauver le BEF (3). Cette fois, Haig câble d’urgence au Gouvernement de Londres pour demander des renforts. En urgence, Lord Milner (Ministre de la Guerre) et William Robertson font traverser la Manche à 55 000 soldats qui étaient au repos en Angleterre (4). Mais ça ne sera pas suffisant et l’Ecossais demande à Pétain de l’aider avec 20 divisions, pas moins. Les 24-25 mars, le front risque de se rompre malgré la ténacité du Ve Corps français et de l’aile gauche de la IIIe Armée, renforts compris. Malgré les renforts envoyés par Pétain, les efforts des généraux von Hutier et von der Marwitz menacent de pulvériser le dispositif de Hubert Gough qui chancelle dangereusement. Le 24 mars, Pétain a fait clairement savoir à Haig qu’il ne peut dégarnir le front de Champagne et doit prioriser la protection de Paris. Du coup, l’Ecossais envisage de replier ses forces vers le nord de la France afin de protéger les ports de Boulogne et Calais.

2 – « IL FAUT FERMER LES DEUX BATTANTS DE LA PORTE  »

– En haut-lieu, on commence sérieusement à envisager le pire. Pétain pense qu’il est temps de faire pivoter l’Armée de Humbert vers le sud afin de protéger les accès à Compiègne (siège du GQG) et donc la route de Paris. Tant pis si les Allemands enfoncent le front, l’urgence est de raccourcir les lignes pour en maintenir la cohésion. Les Allemands arrêtés, une contre-attaque permettra de relier le BEF de nouveau. Preuve du pessimisme qui frappe une partie des généraux français, Emile Fayolle couche dans ses carnets cette phrase sentencieuse : « L’Allemagne va gagner la guerre » (5). Même Edmond Buat reconnaît que le moment n’a jamais été aussi critique : « que serait-il advenu si les Allemands avaient percé le front ? » (6)

– A Paris Clemenceau et Poincaré ont de quoi avoir des sueurs froides, surtout que la Chambre commence sérieusement à s’agiter. Panique à tous les étages ? Non. Car s’il y en a un qui n’est pas inquiet pour deux sous, c’est bien Ferdinand Foch. Déjà, l’homme est un ambitieux que sa place à la tête du Conseil Supérieur de la Guerre (CSG) ne satisfait pas, même s’il doit cette place à Clemenceau qui le fait quelque peu rentrer en grâce (par la fenêtre) après s’être fait « senlisiser » fin 1916 (7). Foch ne veut pas se confiner dans un rôle de consultant. Derrière sa moustache, il dissimule mal le projet de se placer à la tête d’un commandement allié unifié, chose impensable pour les tenants de l’orgueil britannique que sont Haig et Robertson. Mais Clemenceau soutient cette idée. Ensuite, depuis son siège, Foch se mêle de ce qui ne le regarde a priori nullement puisqu’il milite également pour la création d’une puissante réserve interalliée dont les éléments pourraient intervenir en un ou plusieurs points du front quand la situation l’exigera. Sauf qu’à la fin de 1917 les Britanniques y sont rétifs, surtout Robertson et Haig, comme de coutume mais aussi Pétain, qui tient l’idée pour une chimère (8). S’il n’a aucun pouvoir décisionnaire, Foch observe la situation depuis les informations qui lui parviennent depuis ses bureaux. Or, le 24 mars, Louis Loucheur, l’indispensable Ministre de l’Armement, vient s’entretenir avec le tarbais. La scène qui s’ensuit est digne d’une pièce de Feydeau, si l’on en croit Jean-Yves Le Naour. Loucheur trouve un Ferdinand Foch calme et sûr de lui. Doctement, le tarbais expose au Ministre sa vision de la situation en utilisant la métaphore des battants d’une porte. Avec de grands gestes et en pointant une carte du front de son pouce, Foch explique tout simplement que les Allemands sont prêts à enfoncer une porte à deux battants. Or, chaque battant est tenu par Haig et Pétain. Or, comme prétend Foch « aucun des deux ne sait qui doit fermer son battant le premier » et la solution serait de coordonner la fermeture conjointe (9). Rien de plus simple ! Mais si Vaudeville il y a, la scène va mener tout droit Foch à Doullens et Louis Loucheur va être le propulseur. En effet, impressionné par la détermination et la prestation du général, le Ministre retrouve vite Georges Clemenceau et lui rapporte les propos de Foch. Le Tigre, qui appelle toujours de ses vœux un commandement

– Paradoxe : après avoir torpillé plusieurs projets d’importance, Douglas Haig va involontairement contribuer à résoudre la situation. En effet, en demandant la tenue d’une conférence interalliée, Haig va convaincre Lloyd-George et Milner de trouver un accord avec les Français. Les Britanniques demandent alors à leurs homologues français de converser rapidement pour trouver une issue à cette situation. Et entretemps, le Général américain John Pershing a fait savoir aux Français qu’il est prêt à engager sans tarder plusieurs divisions de l’American Expeditionnary Force (AEF). Les Français acceptent donc l’idée d’une réunion interalliée et l’on décide de se concerter à l’ancienne place forte de Doullens, au nord-ouest d’Amiens.

3  – DOULLENS : « CAPITAINE FRACASSE » REVIENT PAR LA GRANDE PORTE

– On se souvient qu’au début de 1917, l’idée d’un commandement unique interallié avait été posée sur la table par David Lloyd-George et Aristide Briand. Mais elle fut torpillée par Douglas Haig et William Robertson (le Chef de l’état-major impérial britannique) qui y voyaient là une insupportable subordination de l’Armée britannique au commandement français. L’idée d’un état-major interallié est une nouvelle fois débattue suite à la Conférence de Rapallo qui met en place un Conseil Supérieur de la Guerre (CSG) dirigé par Ferdinand Foch (rentré quelque peu en grâce). Mais cette instance n’a qu’une valeur consultative, notamment du point de l’économie de guerre ainsi que sur des aspects techniques. Sauf que le projet d’état-major unique – soutenu par Georges Clémenceau et Henry Wilson (Représentant britannique au CSG) – est encore torpillé par Haig (soutenu bien entendu par Robertson) et Philippe Pétain. par conséquent, à la veille de l’Offensive « Michael », les Alliés n’opposent pas un front unique contrairement à Erich Ludendorff.

– Les responsables britanniques débarquement à Boulogne et gagnent Doullens. En revanche, les Français doivent ‘abord gagner Amiens en train, alors que la ville est à près de 30 km des combats. On peut même y entendre le canon. Les Français gagnent ensuite Doullens et y retrouvent les Britanniques, alors que des groupes de Tommys hagards et démoralisés y font étape (10). Tout le monde se réunit donc à la Mairie de Doullens. Y sont donc présents pour la France : Georges Clemenceau, Raymond Poincaré, Ferdinand Foch, Louis Loucheur, Maxime Weygand (Chef d’état-major de Foch) et Henri Mordacq (Chef du Cabinet militaire de Clemenceau). La Grande-Bretagne est représentée par Lord Alfred Milner (Ministre de la Guerre), Henry Wilson, Douglas Haig, Herbert Lawrence (Chef de l’état-major de Haig) et le Major-General Archibald Montgomery-Massingberd.

– C’est Jean-Christophe Notin qui explique très bien le déroulement de la réunion. Les Britanniques se retirent d’abord dans la salle des délibérations pendant que les Français palabrent entre eux. Mais Louis Loucheur fait vite savoir à Clemenceau que Foch l’a impressionné par l’idée de coordonner une offensive « en fermant les deux battants de portes tenus respectivement par Haig et Pétain ». L’idée de confier à Foch un rôle plus important fait vite son chemin. Les Britanniques reviennent pour débattre. Mais finalement, eux aussi se rangent à l’idée de créer un état-major interallié mais à condition de laisser les coudées franches à Haig, notamment la capacité de s’en référer à son gouvernement concernant les décisions stratégiques. Et c’est Lord Milner qui propose à Clemenceau de confier les rênes de la nouvelle instance à Ferdinand Foch, ce que les Français acceptent. Foch est donc nommé Chef d’état-major général des Armées alliées. Raymond Poincaré conclue le moment par ses mots : « Eh bien Messieurs, je pense que nous avons travaillé pour la victoire ! (11)». Et Foch a également un avantage sur Pétain : il parle anglais, ce qui ne sera pas un luxe pour dialoguer avec les Britanniques et les Américains.

– A vrai dire le retour de « Capitaine Fracasse* » dans la pièce soulage nombre de stratèges en chambre. Alors que Pétain pêche par pessimiste en prêchant la défense, voici le matamore Foch qui explique tout bonnement qu’il faut infliger plusieurs coups directs aux vassaux de Ludendorff pour les faire reculer. Enfin, se dit-on, en voilà un qui a du cran ! Oubliées les coûteuses et inutiles tueries de l’Artois en 1915 ! Oubliées également les stériles offensives de la Somme en 1916 ! Ferdinand Foch est de retour et avec lui, c’est certain, les hordes germaniques vont connaître leur douleur. Toutefois, Foch devra vite composer avec les Britanniques et s’appuyer sur Pétain. En effet, s’il dispose maintenant d’une primauté sur le Généralissime français, il ne pourra pas faire grand-chose sans lui, notamment dans la direction de l’Armée française et aussi des forces américaines. Sur ce point, le Général André Bach, pourtant très critique quant au personnage sur ses résultats de 1915 et 1918, lui reconnaît des capacités de diplomates et de coordinateur (12).

– Nanti de son nouveau rôle, Foch va vite s’employer à faire en sorte de repousser les Allemands. Sauf que la situation ne permet nullement de lancer de grandes contre-attaques. En revanche, les Alliés vont réussir ce qu’ils envisageaient encore comme impensable : arrêter Ludendorff. Et si les Alliés ont travaillé pour la victoire, le chemin est encore difficile à arpenter.

 

* La formule est d’Emile Fayolle


(1) MORSELLI M. : « Caporetto, 1917 : Victory of Defeat ? », Routledge, 2007
(2) MORSELLI M., Op. Cit.
(3) LLOYD N. : « Passchendaele », Penguin Books, Londres, 2017
(4) LE NAOUR J-Y. : « 1918. L’Etrange victoire », Perrin
(5) LE NAOUR J-Y., Op. Cit.
(6) BUAT Gén. E. : « Journal de Guerre. 1914-1923 », SOUTOU G-H. & GUELTON Col. Fr., Perrin, Ministère de la Défense
(7) LE NAOUR J-Y, Op. Cit.
(8) LOPEZ J., HENNINGER L., GOYA Col. M (Dir.) : « L’Armée française à son Zenith », in Guerres & Histoire, n°5, Février 2012
(9) NOTIN J-Ch. : « Foch », Perrin, 2012
(10) NOTIN J-Ch., Op. Cit.
(11) Ibid.
(12) BACH Gén. A. : « Foch n’est pas un vrai stratège ! », in LOPEZ J., HENNINGER L. & GOYA M. (Dir.), Guerres & Histoire, n°27, Octobre 2015

 

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